PHILOSOPHIE du voyageur en camping car 4x4
- luc
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Re: PHILOSOPHIE du voyageur en camping car 4x4
Allez on continue,
Voyager sans impact, est-ce possible? Alors bien sur, là encore, il ne doit pas y avoir de réponses toutes faites... Que "ceux qui savent" m' éclairent... Mais cela n'empêche pas d'avoir quelques idées sur la question.
Personnellement 2 idées me viennent à l'esprit:
- quelles valeurs données à un échange immatériel (une poignée de mains, une discussion derrière un verre de thé, un sourire, un regard hostile...)? Je crois que beaucoup de choses se jouent là. C'est pas toujours facile d'avoir un rapport d'égal à égal sans connotation + ou - inconsciente particulière, mais j'ai vraiment appris plein de choses aussi bien avec le rasta de Bamako qu'avec le berger du haut Atlas ou que le mécano sénégalais et j'aime vraiment passer des heures à discuter avec tout un tas de gens aussi différents les uns des autres.
Pour moi l'important est d'écouter, d'échanger tout en gardant mon sens critique, sans renier mes convictions, en respectant l'autre et en apprenant de ce qu'il sait bien sûr, mes aussi en transmettant mes opinions perso quand cela est possible.
- Pour le matériel (je donne / je vends / j'achète ) alors là ça se complique un peu... j'ai vu tellement de projets individuels ou institutionnels complètement en dehors des besoins locaux réels, d'attitudes de touristes vraiment dégeulasses et qui transforment complètement les relations des locaux entre eux et des locaux avec les touristes ou voyageurs, que je n'ai pas vraiment de réponses... Souvent cela à un réel impact sur la population et celui-ci n'est pas toujours positif...
Il me semble ridicule de vouloir pallier à la carence (voir corruption) de certains états ou de petits chefs locaux, le tout en se donnant bonne conscience et en donnant des "trucs" issus de notre société... Il me semble également dégeulasse de profiter de notre situation de richesse pour se permettre des choses avec les locaux que l'on ne ferait jamais chez nous.
Mais bien sûr, la rencontre permet parfois de construire d'autres choses et après c'est juste une question de bon sens. Ce que je donne va t'il servir, est-ce que ça ne modifie pas trop l'équilibre local?
Il m'est bien évidemment arrivé, au cours de différents voyages, de donner quelques affaires mais nous avons toujours essayé de faire cela dans le cadre d'un échange (tu me rends un service, une invitation, je te remercie en te donnant quelque chose qui peut te faire plaisir ou te servir ou qui peut servir à ta famille, ton quartier) ensuite nous avons aussi laisser quelques affaires auprès de personnes qui après quelques voyages sont devenues des amis et que nous avons l'impression de mieux connaître . Mais dans ce cas là ce sont plutôt des "kdos", comme on peut se faire des kdos entre amis.
La seule chose qui m'apparaît certaine c'est que l'on ne peut pas ressortir complètement indemne d' un voyage (ou alors il faut vraiment se poser des questions sur sa propre conscience), où que ce soit, mais plus encore quand l'organisation socio-économique est tellement différente de la notre qu'on se triture toujours les méninges pour savoir comment ne pas polluer une population ou un espace par notre seule présence, sauf à vouloir que tout le monde nous ressemble, et alors là quelle tristesse !!! C'est finalement pas mal politique tout ça.
Bon à la fois il ne faut pas vouloir tout intellectualiser sinon ça devient assez chiant, non?
A +
Luc
Voyager sans impact, est-ce possible? Alors bien sur, là encore, il ne doit pas y avoir de réponses toutes faites... Que "ceux qui savent" m' éclairent... Mais cela n'empêche pas d'avoir quelques idées sur la question.
Personnellement 2 idées me viennent à l'esprit:
- quelles valeurs données à un échange immatériel (une poignée de mains, une discussion derrière un verre de thé, un sourire, un regard hostile...)? Je crois que beaucoup de choses se jouent là. C'est pas toujours facile d'avoir un rapport d'égal à égal sans connotation + ou - inconsciente particulière, mais j'ai vraiment appris plein de choses aussi bien avec le rasta de Bamako qu'avec le berger du haut Atlas ou que le mécano sénégalais et j'aime vraiment passer des heures à discuter avec tout un tas de gens aussi différents les uns des autres.
Pour moi l'important est d'écouter, d'échanger tout en gardant mon sens critique, sans renier mes convictions, en respectant l'autre et en apprenant de ce qu'il sait bien sûr, mes aussi en transmettant mes opinions perso quand cela est possible.
- Pour le matériel (je donne / je vends / j'achète ) alors là ça se complique un peu... j'ai vu tellement de projets individuels ou institutionnels complètement en dehors des besoins locaux réels, d'attitudes de touristes vraiment dégeulasses et qui transforment complètement les relations des locaux entre eux et des locaux avec les touristes ou voyageurs, que je n'ai pas vraiment de réponses... Souvent cela à un réel impact sur la population et celui-ci n'est pas toujours positif...
Il me semble ridicule de vouloir pallier à la carence (voir corruption) de certains états ou de petits chefs locaux, le tout en se donnant bonne conscience et en donnant des "trucs" issus de notre société... Il me semble également dégeulasse de profiter de notre situation de richesse pour se permettre des choses avec les locaux que l'on ne ferait jamais chez nous.
Mais bien sûr, la rencontre permet parfois de construire d'autres choses et après c'est juste une question de bon sens. Ce que je donne va t'il servir, est-ce que ça ne modifie pas trop l'équilibre local?
Il m'est bien évidemment arrivé, au cours de différents voyages, de donner quelques affaires mais nous avons toujours essayé de faire cela dans le cadre d'un échange (tu me rends un service, une invitation, je te remercie en te donnant quelque chose qui peut te faire plaisir ou te servir ou qui peut servir à ta famille, ton quartier) ensuite nous avons aussi laisser quelques affaires auprès de personnes qui après quelques voyages sont devenues des amis et que nous avons l'impression de mieux connaître . Mais dans ce cas là ce sont plutôt des "kdos", comme on peut se faire des kdos entre amis.
La seule chose qui m'apparaît certaine c'est que l'on ne peut pas ressortir complètement indemne d' un voyage (ou alors il faut vraiment se poser des questions sur sa propre conscience), où que ce soit, mais plus encore quand l'organisation socio-économique est tellement différente de la notre qu'on se triture toujours les méninges pour savoir comment ne pas polluer une population ou un espace par notre seule présence, sauf à vouloir que tout le monde nous ressemble, et alors là quelle tristesse !!! C'est finalement pas mal politique tout ça.
Bon à la fois il ne faut pas vouloir tout intellectualiser sinon ça devient assez chiant, non?
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Luc
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Re: PHILOSOPHIE du voyageur en camping car 4x4
Dans la continuité de la philosophie des voyages (sans camping-car) 4x4
de-zippez le dossier
executez Photoshowplayer.exe
mettez un peu de son
Bon voyage!
de-zippez le dossier
executez Photoshowplayer.exe
mettez un peu de son
Bon voyage!
- geo
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Re: PHILOSOPHIE du voyageur en camping car 4x4
hi hi hi
Nomade il fait aussi des rond ds le sable , mais c'est bien plus poetique
Nomade il fait aussi des rond ds le sable , mais c'est bien plus poetique
- hippo
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Re: PHILOSOPHIE du voyageur en camping car 4x4
les "asperges de Rommel" ils les plantaient plus sérrées a l'époque
peut être a cause de la taille des oiseaux
peut être a cause de la taille des oiseaux
- geo
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Re: PHILOSOPHIE du voyageur en camping car 4x4
gaffe ça pourrait être mal interprété
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Re: PHILOSOPHIE du voyageur en camping car 4x4
Je me doutais bien que Daniel faisait parti d'une secte!
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Re: PHILOSOPHIE du voyageur en camping car 4x4
non il cherche de l'eau avec sa baguette
- geo
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Re: PHILOSOPHIE du voyageur en camping car 4x4
Nomade a écrit :de-zippez le dossier
executez Photoshowplayer.exe
ne marche pas chez moi
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Re: PHILOSOPHIE du voyageur en camping car 4x4
Salut Geo, pourtant tu as réussi à lire le diaporama , non? ....il te manque peut-être une macro media player ou quelque chose comme ça ?geo a écrit :Nomade a écrit :de-zippez le dossier
executez Photoshowplayer.exe
ne marche pas chez moi
oui , mais une secte pas sectaireJe me doutais bien que Daniel faisait parti d'une secte!
- geo
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Re: PHILOSOPHIE du voyageur en camping car 4x4
salut, non je me suis baladé ds le zip, voila toutNomade a écrit :Salut Geo, pourtant tu as réussi à lire le diaporama , non? ....
edit: attends j'ai peut être mal dezipé, je recommence ...
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Re: PHILOSOPHIE du voyageur en camping car 4x4
Donc tu n'as pas eu les commentaires écrits ?
sur un autre ordi , j'avais chargé une macro plus récente et ça avait marché.
Daniel
sur un autre ordi , j'avais chargé une macro plus récente et ça avait marché.
Daniel
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Re: PHILOSOPHIE du voyageur en camping car 4x4
effectivement...geo a écrit :gaffe ça pourrait être mal interprété
mais là aussi c'etait plus sérré...
ok c'est pas drôle
ou ça..
espece de colonisateur
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Re: PHILOSOPHIE du voyageur en camping car 4x4
salut
pascal a écrit
qui souvent regrette l anonymat européen
tu veux dire quoi par la
bien vu nomade
François
pascal a écrit
qui souvent regrette l anonymat européen
tu veux dire quoi par la
bien vu nomade
François
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Re: PHILOSOPHIE du voyageur en camping car 4x4
salut François.
je veux dire qu'ici...en europe..tu peux marcher des journées entières dans des villes surpeuplées ssans que personne ne t'adresse la parole...et ça a des avantages...tu peux aussi y creuver..sans que personne ne te demande si ça va bien ou pas..ça a donc ses inconvénients aussi.
quand tu sors de l'europe ou des pays industrialisé plutôt..tu es source d'attention...et relativement obligé d'inter agir avec les locaux...pas bien méchant et souvent même enrichissant..mais sauf que tu as pas forcément envie de faire la causette tous les 2 metres...de boire le thé ou le café tous les 10minutes...
à coté de ça, les "poussins" ont traversé l'afrique en vivant de l'hospitalité de leurs hotes pendant 3ans...
je vous laisse éssayer d'en faire autant en europe encore plus en venant d'un autre continent
mais voilà...dumonde j'en voit plein autour de moi (région parisienne)...alors le calm j'aime bien...du coup je suis pas fan des villes...même au maroc...je préfère être tranquille dans l'atlas...
et quand je dis tranquille...tu t'arrètes au milieu de rien...et ça prend pas long avant qu'un berger sorte de nulle part
c'est bien aussi...mais c'est bien aussi quand tu es "transparent" des fois
tu vois mieux ce que je veux dire?
geo se lamentait qu'on ne parle de l'islande et pas des islandais...ben faut admettre que là bas en particulier on y va pas pour l'ambiance sur la plage
pascal
je veux dire qu'ici...en europe..tu peux marcher des journées entières dans des villes surpeuplées ssans que personne ne t'adresse la parole...et ça a des avantages...tu peux aussi y creuver..sans que personne ne te demande si ça va bien ou pas..ça a donc ses inconvénients aussi.
quand tu sors de l'europe ou des pays industrialisé plutôt..tu es source d'attention...et relativement obligé d'inter agir avec les locaux...pas bien méchant et souvent même enrichissant..mais sauf que tu as pas forcément envie de faire la causette tous les 2 metres...de boire le thé ou le café tous les 10minutes...
à coté de ça, les "poussins" ont traversé l'afrique en vivant de l'hospitalité de leurs hotes pendant 3ans...
je vous laisse éssayer d'en faire autant en europe encore plus en venant d'un autre continent
mais voilà...dumonde j'en voit plein autour de moi (région parisienne)...alors le calm j'aime bien...du coup je suis pas fan des villes...même au maroc...je préfère être tranquille dans l'atlas...
et quand je dis tranquille...tu t'arrètes au milieu de rien...et ça prend pas long avant qu'un berger sorte de nulle part
c'est bien aussi...mais c'est bien aussi quand tu es "transparent" des fois
tu vois mieux ce que je veux dire?
geo se lamentait qu'on ne parle de l'islande et pas des islandais...ben faut admettre que là bas en particulier on y va pas pour l'ambiance sur la plage
pascal
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Re: PHILOSOPHIE du voyageur en camping car 4x4
Non Pascal je me lamentais seulement que l'on ne parle même pas de ce qu'il s'est passé en Island avec la crise financiere, ou les banques sont la bas nationale. Une faillite nationale donc, puis un changement de gouvernement illico presto... passé sous silence ou presque
mais on en parle ici http://tvbruits.org/spip.php?article1163
et nous on continue comme si de rien etait, ah si on trouve les prix un peu cher de ceci ou de cela
@François: en gros qd tu debarque qqs part, t'as l'impression que tout le monde te mate tout autour, les gens te parlent, ils sont curieux, peut être interessés des fois, certainement même. Enfin il faut resté vigilant mais ne pas être parano non plus, et si on trouve l'equilibre c'est la que les echanges sont les plus riches humainement.
On s'y fait très vite et au contraire c'est qd on retourne en Europe que l'on se sent bien seul moi j'aime bien ce contact, ce lien permanent, cette façon d'être une société qu'est normalement un groupe d'individu (bon nous on a la société de conso, c'est pas pareil, c'est autre chose, c'est plus froid mais c'est plus blingbling )
@Nomade:( oui j'avais mal dezipé ) excellente ta video et ce projet bien bucolique et même un peu pharphelu une forme d'art pratique
mais on en parle ici http://tvbruits.org/spip.php?article1163
et nous on continue comme si de rien etait, ah si on trouve les prix un peu cher de ceci ou de cela
@François: en gros qd tu debarque qqs part, t'as l'impression que tout le monde te mate tout autour, les gens te parlent, ils sont curieux, peut être interessés des fois, certainement même. Enfin il faut resté vigilant mais ne pas être parano non plus, et si on trouve l'equilibre c'est la que les echanges sont les plus riches humainement.
On s'y fait très vite et au contraire c'est qd on retourne en Europe que l'on se sent bien seul moi j'aime bien ce contact, ce lien permanent, cette façon d'être une société qu'est normalement un groupe d'individu (bon nous on a la société de conso, c'est pas pareil, c'est autre chose, c'est plus froid mais c'est plus blingbling )
@Nomade:( oui j'avais mal dezipé ) excellente ta video et ce projet bien bucolique et même un peu pharphelu une forme d'art pratique
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Re: PHILOSOPHIE du voyageur en camping car 4x4
même pas vrai..j'en ai parlé làgeo a écrit :Non Pascal je me lamentais seulement que l'on ne parle même pas de ce qu'il s'est passé en Island avec la crise financiere, ou les banques sont la bas nationale. Une faillite nationale donc, puis un changement de gouvernement illico presto... passé sous silence ou presque
mais on en parle ici http://tvbruits.org/spip.php?article1163
et nous on continue comme si de rien etait, ah si on trouve les prix un peu cher de ceci ou de cela
...
mais tu as raison...j'y voyait plus une opportunité que peut être ce soit moins cherhippo a écrit :...
en plus du bateau qui est cher et à priori n'a pas de raisons de baisser car je crois que le nombre de places est limité... il y a le fait que c'est un pays scandinave...et plus encore que c'est une ile et loin de tous continents...mais la monnaie islandaise aurait perdu la moitié de sa valeur avec le crash...donc peut être n'est ce plus si cher sur place...et de toutes façons les camions de ton type ont la réputation justifiée sans doute de venir avec tous ce dont ils ont besoin donc c'est sans doute sans incidence.
...
pascal
on peut pas non plus passer son temps a commenter la politique désastreuse de la plupart des pays de la planete...
ceux qui ont joué avec la bourse ont perdu...moi y compris..bien fait pour nous (peut être pas tous d'ailleurs ce n'est jamais qu'un système de vases communiquant...rien ne se perd rien ne se crée...
bien sur là c'est pas eux en tant qu'individus qui ont boursicotez...mais que veux tu..on a pas non plus abordé le theme de la crise des sub prime aux états unis...
et c'est vrai j'ai oublié de faire un post sur la fermeture des macdonald's en islande pour cause de non rentabilité (tout est importé)... mais non désolé..je continue de penser plus a ceux qui sont au sud que ceux qui sont au nord...pardon
voilà qui explique peut être pourquoi on ne parle pas des gens...je n'en ai pas vu beaucoup non plus sur les superbes photos de gunnar...faut croire qu'on va vraiment pas là bas pour ça...Galileo69 a écrit :et voila la suite, avec un peu plus d'humains.... mais ne soyez pas décus, on a essayé de les éviter tout le périple...donc ils restent rares......
....
maxime
mais peut être devrait on plus se soucier de l'impact que nous avons sur la population islandaise en leur souméttant la vue de nos camions a petites roues...et tout et tout...on veut pas les européaniser a tout prix...
d'ailleurs quelqun a t'il déjà laissé sa trousse a pharmacie dans un dispensaire là bas ?
(private joke pour luc...il va bien revenir nous en parler de sa philosophie quand même )
pascal
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Re: PHILOSOPHIE du voyageur en camping car 4x4
salut
je comprend mais pour être transparent nos camion sont la pour nous y aider
j ai passer un mois cette année en mauritanie et je n hésite pas a m enfoncer très loin des sentier battu a chaque bivouac solitude et sérénité assurer
contemplation de la nature sans les hommes est une grande richesse pour moi
François
je comprend mais pour être transparent nos camion sont la pour nous y aider
j ai passer un mois cette année en mauritanie et je n hésite pas a m enfoncer très loin des sentier battu a chaque bivouac solitude et sérénité assurer
contemplation de la nature sans les hommes est une grande richesse pour moi
François
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Re: PHILOSOPHIE du voyageur en camping car 4x4
exactement François...
a la fois ils ne passent pas inaperçu sur nos routes française..et a la fois ils nous premettent de nous en évader..
d'ailleurs je posais bien plus haut dans le post cette question:
nos camions sont'ils un moyen d'aller vers les autres...ou bien au contraire de nous en éloigner ?
je suppose que la réponse est différente pour chacun..et plus encore dépend de l'humeur (l'hummer ) du moment.
pascal
a la fois ils ne passent pas inaperçu sur nos routes française..et a la fois ils nous premettent de nous en évader..
d'ailleurs je posais bien plus haut dans le post cette question:
nos camions sont'ils un moyen d'aller vers les autres...ou bien au contraire de nous en éloigner ?
je suppose que la réponse est différente pour chacun..et plus encore dépend de l'humeur (l'hummer ) du moment.
pascal
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Re: PHILOSOPHIE du voyageur en camping car 4x4
oui mais pour nous en éloigner nous sommes obliger de nous rapprocher d ailleurs j aime bien cette démarche
ça permet le soir venu planquer dans ton spot de méditer les évènement de la journée
c est pour cette raison que je suis venu au 4x4
François
ça permet le soir venu planquer dans ton spot de méditer les évènement de la journée
c est pour cette raison que je suis venu au 4x4
François
- geo
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Re: PHILOSOPHIE du voyageur en camping car 4x4
peut être qqs reponses icihippo a écrit :nos camions sont'ils un moyen d'aller vers les autres...ou bien au contraire de nous en éloigner ?
...
pascal
De la douane au divan
Qu’on se le dise, les pigeons-voyageurs n’existent pas. Ils se déplacent certes, mais le voyage reste spécifique à l’homme. Même si à l’instar de l’animal, l’homme est amené à se mouvoir pour répondre à des besoins vitaux (se nourrir, se protéger d’un danger...), il ne cesse d’être animé par une réalité d’un autre ordre : la réalité psychique.
Ainsi, en se déplaçant dans les trois dimensions de l’espace, l’homme en parcoure une quatrième, la dimension psychique. Espace réel et espace psychique sont intimement liés, à tel point que nous sommes en droit de nous interroger sur une quelconque parenté.
Le voyage, quête de soi
La langue française ne manque pas d’ailleurs de rappeler combien le voyage se fait métaphore de l’existence, de la vie psychique et de sa dynamique. Comme si c’était l’évidence même que le monde extérieur renvoyait à notre monde intérieur.
De nombreuses expressions relatives au voyage ou à l’espace au sens propre renvoient à des interrogations existentielles au sens figuré. A commencer par le mot voyage qui tire sa racine de via, la voie ; au sens figuré, ne dit-on pas « chercher sa voie » ? « le dernier voyage » pour signifier la mort ; « passer un cap », « franchir une étape de sa vie » pour parler des épreuves de la vie, « tracer sa route » ou « faire son chemin » pour évoquer le fait de mener sa vie (de manière autonome). Par ailleurs, les expressions relatives à l’orientation dans l’espace renvoient métaphoriquement à l’orientation que les hommes donnent à leur vie : « donner un sens à sa vie ». « Perdre le nord », « perdre la boussole » ou plus familièrement « être à l’ouest » renvoient à l’idée d’être « désorienté », qui vient lui-même du mot « Orient ». Finalement, se donner une destination ne serait-il pas une manière de se (ré)approprier son destin ?
Chaque année, des milliers de jeunes et moins jeunes partent en voyage pour ses vertus initiatiques, pour « se découvrir », c’est-à-dire littéralement « ôter ce qui nous couvre », se dé-voiler, enlever le voile. Quand des religieuses « prennent le voile », des aventuriers « prennent les voiles ». Ils sont probablement animés par un même désir : découvrir la part mystique et divine en soi. La part « étrangère et étrange » en soi suscite l’envie de partir à « l’étranger ». La part d’Autre en soi pousse l’homme à aller vers l’autre.
Diwan : de la douane au divan
Comme le voyage à sa manière, la psychanalyse propose également de partir à la dé-couverte de soi, de lever le voile sur les désirs inconscients : devenir davantage sujet et moins objet de cette part Autre, appelée Inconscient. La théorie psychanalytique puise largement dans les métaphores spatiales pour parler du psychisme et de son fonctionnement. Elle emploie les termes d’ « espace psychique », de « transfert », de « déplacement », de « topiques » (topos, lieu) pour parler de l’appareil psychique et de sa dynamique.
Dans cette approche clinique révolutionnaire, Freud a introduit l’utilisation du divan : allongé et le psychanalyste hors de son champ visuel, le patient se trouve dans des conditions propices à l’émergence de représentations ou affects jugés trop insupportables par le Conscient, dès lors refoulés dans l’Inconscient. Il est étonnant de noter que le terme divan est issu de diwan, racine qui a également donné le mot douane. Ainsi, si la douane autorise l’accès à un espace étranger, le divan du psychanalyste permet également d’accéder à la part étrangère (et étrange) en soi. Passer la douane et passer sur le divan relèveraient-ils de la même démarche ? L’un et l’autre visent le changement d’état… dans tous les sens du terme ! Douane et Divan symbolisent la frontière entre deux espaces hétérogènes : l’un familier (le Conscient), l’autre étranger (l’Inconscient). Parce qu’ils sont frontières, ils sont le théâtre de possibles refoulements : tant des clandestins par la douane, que de certaines représentations émergeant sur le divan.
Dans ce sens, cette comparaison rappelle la première topique où Freud représentait le psychisme en trois instances : le Conscient, le Préconscient et l’Inconscient. Le refoulement vers l’Inconscient s’opérait par le Surmoi, instance de censure. A l’image du douanier, mandaté par l’Etat pour effectuer des contrôles et interdire certains mouvements de biens ou marchandises, à l’image également du psychanalyste dans le transfert du patient. Le psychanalyste, par sa neutralité bienveillante, ne se positionne pas du côté de celui qui a une autorité. Au contraire, il invite son patient à parler librement. Mais dans son transfert, le patient projette sur la personne de l’analyste des images parentales interdictrices, séductrices…
Douane et Divan sont des lieux de passages : de marchandises, de valeurs pour la douane, de représentations, d’affects pour le divan. Pour ce faire, le douanier comme l’analyste invitent à la « déclaration ». Le douanier demande au voyageur de déclarer les biens en sa possession, après quoi il pourra effectuer un contrôle. Le psychanalyste invite son patient à dire, à déclarer, tout ce qu’il lui vient à l’esprit, c’est la règle fondamentale de la libre association qui permet de libérer le matériel inconscient (à l’origine des symptômes qui ont conduit à l’analyse). La psychanalyse se fonde sur une autre forme de déclaration : le transfert, sorte de déclaration amoureuse faite au psychanalyste. A l’inverse, le psychanalyste ne contrôle pas les dires de l’analysant, puisque c’est la réalité psychique qui l’intéresse et non la réalité « matérielle ». Toutefois, dans son activité, l’analyste peut être amené à faire un travail de « contrôle » (ou supervision) auprès de psychanalystes en formation.
Cette déclaration, à la douane comme au divan, permet de « se dédouaner », de se libérer d’une dette : à la douane elle permet « d’être dégagé des obligations légales » et sur le divan « de se libérer d’un passé jugé jusque là répréhensible, de se laver d’une faute ». C’est souvent la culpabilité (d’avoir des fantasmes jugés honteux) qui pousse le névrosé à frapper à la porte de l’analyste. Ce dédouanement s’effectue par le paiement, de taxes à la douane, du montant des honoraires chez l’analyste. Le paiement de l’analyse permet au patient de se dédouaner d’une dette dont il se sent redevable à l’égard de l’Autre, l’analyste. Cela permet de se libérer de l’Autre.
Et c’est bien de ça dont il s’agit dans le voyage comme dans l’analyse : partir à la recherche de l’Autre et à la fois s’en libérer. Le fait que la Terre soit sphérique illustre à merveille ce paradoxe humain : à mesure que l’on s’éloigne de son point de départ, on s’en approche. Cela illustre que le voyage est symptôme dans le sens psychanalytique du terme, c’est-à-dire qu’il est compromis entre un désir et son interdit : à la fois fuite et recherche de l’Autre. Le mythe d’Œdipe est l’illustration mythique du voyage dans ses aspects symptomatiques. Oedipe réalise sa destinée en cherchant justement à la fuir.
Sur les pas d’Oedipe
Les parents d’Oedipe, le roi Laïos et sa femme Jocaste, découvrent le terrible destin de leur fils à sa naissance : l’oracle leur annonce qu’Oedipe tuera son père et épousera sa mère. Laïos charge alors un de ces sujets de tuer son fils ; l’homme de main préfère abandonner l’enfant après lui avoir percé les chevilles, le condamnant ainsi à l’immobilité (pour qu’il ne voyage pas !). Oedipe est retrouvé et adopté par une autre famille royale. En grandissant, les rumeurs le font douter de ses origines, jusqu’au jour où il quitte sa famille adoptive pour consulter l’oracle qui lui tient le même discours qu’au père. Effrayé par ces paroles, Œdipe décide de ne pas rejoindre sa famille adoptive (qu’il croit être sa famille génétique), choisit de s’expatrier pour ne pas accomplir son funeste destin. En chemin, il croise son père et le tue, sans savoir de qui il s’agit. Il arrive dans sa ville natale et libère ses habitants de la Sphinge. Il devient alors Roi et épouse sa mère avec qui il aura des enfants. Plus tard, il découvre la vérité et se condamne à l’errance après s’être crevé les yeux.
Que nous apprend ce mythe ?
Que le voyage est un acte de séparation avec les imagos parentales. Les mots « partir » et « séparation » partagent à ce titre la même racine étymologique. Partir c’est quitter son père comme signifie le terme "ex-patrié", de ex- pater littéralement « hors du père », sous-entendu de son autorité. Partir, c’est quitter sa « terre natale » (la Mère-Patrie), dans l’idée parfois de se faire adopter par un autre pays. C’est entre autres dans cette optique de séparation avec le milieu familial que le Grand Tour a été institué au 18ème siècle. Il permettait certes aux jeunes gens des milieux aisés de s’ouvrir au monde et de se former, mais aussi de couper le cordon avec la famille. Le programme universitaire Erasmus est la forme moderne de ce Grand Tour. Il a valeur de rite de passage : se retrouver entre pairs loin des parents et de leur autorité, comme certaines cultures traditionnelles le pratiquaient : les jeunes sortaient du village le temps de leur initiation entre pairs.
Mais ce mythe nous apprend avant tout que le voyageur, comme Oedipe, inquiété par ses fantasmes patricides (fantasmes inconscients la plupart du temps), s’éloigne du père : il s’ex-patrie. Mais tracer sa route, sa propre route, pour sortir de l’ombre du père, est une manière de le tuer symboliquement. Inquiété par ses fantasmes incestueux, le voyageur fuit sa mère et s’intéresse à l’autre exotique, comme si la relation exogame était la garantie d’une relation non incestueuse. Cela n’empêche pas la répétition de son histoire dans le rapport à l’autre. D’ailleurs, de nombreux voyageurs disent rechercher dans le voyage un retour vers "l’authentique", un retour à la Nature, loin des hommes, de la technologie et de la société. Cette recherche de « l’authentique » est animée de toute évidence par le fantasme d’un retour vers l’ « hôte antique ». C’est-à-dire le fantasme d’un retour à la Matrice où le fœtus jouissait d’un sentiment de complétude inégalable, définitivement perdu à la naissance. C’est aussi cela l’inceste : le désir de ne faire qu’un avec l’Autre d’où l’on vient. Certains voyageurs recherchent ce paradis perdu, cet Eden, sur une île déserte bordée d’eau claire (belle image métaphorique de l'embryon dans le liquide amniotique) ; d’autres courent après ce « sentiment océanique » sur les mers ; d’autres encore recherchent ce « Nirvana » sur les routes de Katmandou.
Le voyage nous enseigne finalement la même chose que la psychanalyse : l’évitement, la fuite de ce qui nous fait souffrir est impossible. Même si le voyage peut soulager de quelques symptômes psychologiques (affects dépressifs par ex.), il ne permet pas fondamentalement de se libérer de son passé et de ses dettes ; il n’a pas d’effet sur la structure psychologique. Le voyage à lui seul ne permet pas de faire l’économie d’un véritable voyage intérieur, tel que le permet le Divan. La psychanalyse parle de « retour du refoulé », c’est-à-dire que les éléments refoulés tendent à réapparaître sous d’autres formes : lapsus, actes manqués, rêves, symptômes. Le refoulement n’est jamais pleinement effectif.
De même, dans le voyage, il y a un retour. Le voyageur revient sur ses pas. Le voyageur rentre chez lui à la fois même et autre : car si partir ne permet pas de fuir ses problèmes, en faire le tour n’en est pas pour autant inutile. Par moment sur le divan, l’analysant a l’impression de ressasser les mêmes choses, de se répéter, mais chaque boucle autour du symptôme est l’occasion d’une nouvelle élaboration. Le voyageur vit parfois avec douleur son retour : il s’attendait à un changement radical et c’est du même qu’il trouve.
Tours autour du trou
Même si certains en attendent beaucoup, le voyage ne propose que de faire un tour, une boucle autour de qui nous anime tous : ce manque-à-être inhérent à l’homme, source du désir. Car c’est un vide, une béance qui fait que nous désirons jusqu’à la mort. D’ailleurs, l’homme part en voyage pour quitter son « trou perdu », parce qu’il veut être « comblé », ou s’en mettre « plein » la vue. Il décide alors de partir en « vacances » (=vacuité, vide), faire du « farniente » (i.e. ne « rien » faire). Parfois, c’est parce qu’il est « au bord du gouffre » (autre nom de la dépression) qu’il part en voyage. Le voyageur, comme tout un chacun, est animé par ce vide existentiel qui fait que l’on se tourne vers l’Autre, comme s’il détenait ce qui allait nous combler.
L’homme pense que la complétude existe dans un Ailleurs. Il cherche alors les bords, cette limite qui départage le creux du plein ; le bord, c’est le signe qu’il y a du plein. C’est cette recherche de limite, de bords qui pousse le voyageur à aller « au bout du monde », l’alpiniste à monter sur le « toit » du monde, le plongeur à descendre au « fond » des mers, ou le marin à « tirer des bords » sur l’étendue infinie des océans. Le sédentaire, comme tout être humain, n’échappe pas à la règle.
Le sédentaire n’ose pas sortir de son trou. Un ami me confiait en plaisantant « ce n’est donc pas un gouffre qu’il y a autour de [la ville où il vit], il y a de la terre autour !? »... C’est l’angoisse du vide, du manque, de l’absence, mais plus que cela, c’est l’absence de limites qui pousse à la mobilité ou à l’immobilité. Le voyageur les cherche quand le sédentaire les fuit. Parfois dans ses pérégrinations, le voyageur peut ressentir de l’angoisse face à l’infini : dans un désert, en mer. C’est ce même « no-limit » qui, tout à la fois, fascine et angoisse les êtres humains, nomades ou sédentaires.
Mais pourquoi donc l’homme est-il obsédé par cet Ailleurs, cet Au-delà promesse de plénitude ? Pourquoi l’herbe est-elle toujours plus verte chez le voisin ? Parce que l’ailleurs est objet du désir de l’Autre. Et le petit d’homme en fait l’expérience très tôt : il pense combler sa mère mais prend rapidement conscience que sa mère se satisfait ailleurs (le travail, son mari…). Mais que peut-il bien y avoir dans cet ailleurs, qui pousse ma mère à disparaître de temps à autre ? Que cherche-t-elle ailleurs que je ne suis pas ou que je ne possède pas puisqu’elle préfère partir loin de moi ? (Franck Chaumon). « Je vais y faire un tour » se dit l’enfant.
C’est ça qui fait marcher le monde…
par Christophe Allanic
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